本文是一篇法语论文代写,笔者认为女性角色的身体受到社会和陈规定型观念的外部调节。首先,女性的身体在外表上受到调节。女性角色的外观有很大的不同。但在她们的家里,仍然有一些非常受欢迎的品质:美丽、苗条和充满活力的外表,被认为是女性的强制性特征。
Chapitre I Le corps féminin régulé
1.1 La régulation de l’apparence
Pour les femmes, le sens de l’apparence n’est pas le même que pour les hommes. Comme le dit Simone de Beauvoir, « les vêtements de l’homme comme son corps doivent indiquer sa transcendance et non arrêter le regard : pour lui ni l’élégance ni la beauté ne consistent à se constituer en objet : aussi ne considère-t-il par normalement son apparence comme un reflet de son être »1. Les hommes ont plus de liberté à l’égard de leur apparence et la signification de l’apparence est plus anodine pour eux, alors que les femmes ont moins de latitude en ce domaine et que l’apparence signifie plus pour elles. Ainsi, l’identité d’une femme passe d’abord par son paraître : « par le travail quotidien sur son apparence, une femme entre dans un processus d’enrichissement de son être qui passe par le choix qu’elle fait d’une représentation d’elle-même »2. Or, la représentation que les femmes ont d’elles-mêmes est plus ou moins influencée par le monde extérieur.
1.1.1 La poursuite de la beauté
Même si les personnages féminins ont des professions et des rôles socio-familiaux très différents, elles rencontrent toutes fatalement une exigence de beauté dans leur vie quotidienne car « les attentes d’une société valorisent le beau, le jeune et le mince »3. Ainsi , la beauté féminine se constitue par un équilibre entre la vulnérabilité (la minceur) et la vitalité (la jeunesse).
1.2 La régulation de l’instinct
Plus profondément que la régulation de l’apparence, les personnages féminins dans ces deux romans sont obligés de vivre sous la régulation de l’instinct influencée et modelée par le jugement social. La régulation par les stéréotypes de l’instinct se manifeste principalement dans leur vie quotidienne et dans leurs comportements quotidiens lesquels sont censés être l’incarnation externe de l’instinct. Comme chaque personnage féminin occupe plusieurs rôles féminins dans sa vie quotidienne, en les analysant nous pourrons mettre au clair plusieurs aspects de l’instinct régularisé.
1.2.1 L’instinct maternel
Les personnages féminins dans ces deux romans s’imposent avant tout en tant que mère-fille. Les personnages féminins adultes sont à la fois les filles de leurs parents et les mères de leurs enfants. Lorsqu’elles remplissent le rôle de la mère, elles rencontrent toutes une régulation omniprésente à l’égard de l’instinct maternel. Elles se voient obligées d’être désintéressées et de bien garder leur qualité maternelle, puisque « le travail maternel […] a été idéalisé et sanctifié »1.
Chapitre II Le corps féminin enfermé
2.1 Le corps féminin enfermé par l’espace physique
Avant tout, dans les deux romans de Leïla Slimani, les corps des personnages féminins sont enfermés par l’espace au sens physique, soit la maison où le corps habite, le corps enceint, l’espace urbain et la nature.
2.1.1 La maison
Selon Simone de Beauvoir dans Le deuxième sexe, la femme est « enfermé […] dans sa demeure »2. En fait, dans les deux romans, la plupart des scènes se passent dans la « demeure »3. Pour les femmes, « pendant des siècles, il leur a fallu demeurer au sein de la maison, entre quatre murs, donc, parfois sans possibilité même d’en sortir, ou alors accompagnées, voilées, invisibilisées »4. « Les femmes continuent d’être assignées aux affaires du foyer »5. Dans un entretien, Leïla Slimani précise : « les femmes, elles sont là, les pieds bien ancrés sur terre, elles s’occupent du foyer »6 et indique que la maison est depuis longtemps « considérée comme intrinsèque aux femmes ».
Dans ces deux romans, nous remarquons facilement que les maisons sont principalement occupées par des femmes : elles font le ménage, prennent soin des enfants, font la cuisine, accueillent les invités, etc., alors que les hommes font des activités simples comme se reposer et se coucher.
2.2 Le corps féminin enfermé dans la sphère publique
Dans la première partie intitulée « L’antique enfermement des femmes au foyer » du premier chapitre de La révolution du féminin, Camille Froidevaux-Metterie remonte à l’origine de la hiérarchisation sexuée du monde. Cette hiérarchisation sexuée du monde peut remonter à la Grèce antique. Selon Aristote, la femme « complètement absorbée dans le foyer, […] est par définition un individu non public qui se voit dénier toute possibilité de participer à la gestion des affaires de la cité »1. En conséquence, « Aristote initie une tradition multi-séculaire, celle de la division sexuée du travail : aux acteurs du privé, les femmes, la charge d’assurer la survie de la collectivité par le renouvellement des générations, aux acteurs du public, les hommes-citoyens, la responsabilité supérieure de déterminer les lois régissant la cité »2. Les raisons qui conduisent à cette condition sont multiples, mais une des principales est que la femme est « biologiquement défaillante »3. Ce qui aboutit de plus à une faiblesse morale et sociale de la situation féminine. Dans les deux romans, les personnages féminins ont tous subi inévitablement des entraves provenant de cette faiblesse sociale et morale, de sorte qu’elles se trouvent emprisonnées dans l’espace public et social.
Chapitre III La relation entre les corps ...................................... 47
3.1 La relation entre le corps du père et celui de la fille : distance permanente ............47
3.1.1 La domination du corps de la fille ............................ 47
3.1.2 La distance permanente maintenue à l’égard de la fille .............................. 49
Conclusion ................. 72
Chapitre III La relation entre les corps
3.1 La relation entre le corps du père et celui de la fille : distance permanente
Dans les deux romans, il existe deux groupes de père et fille : Paul et Mila dans Chanson douce ; Kader et Adèle dans Dans le jardin de l’ogre. Dans les deux groupes s’incarnent une relation père-fille qui se manifeste principalement par une distance permanente. Cette distance permanente se révèle par la domination patriarcale du père à l’égard du corps de la fille ; le manque d’intimité corporelle et la quête unidirectionnelle de la fille envers son père.
3.1.1 La domination du corps de la fille
Dans Chanson douce, malgré la relation intime entre le père Paul et la petite fillette Mila, un certain contrôle patriarcal et machiste se manifeste de temps en temps. Parmi ces contrôles, les contrôles du corps sont largement traités dans le roman - par une section intégrale. Cette section enregistre un conflit explosif entre la nounou Louise et le père Paul dont le facteur décisif est la figure maquillée de la fille Mila. Dans ce moment transparaissent les conceptions du père, et son habitude de contrôler sa fille : Mila, en tant que fille, doit être innocente et pure, et en plus il ne faut pas que le sexe ainsi que les symboles du sexe la corrompent. Son comportement témoigne d’une « souveraineté »1 d’origine patriarcale et machiste provenant de « la consigne de vertu »2 des hommes « imposée »3 aux femmes laquelle a pour but d’« annexer la femme dans toute sa richesse intacte »4 et de faire de la femme « comme sa propriété personnelle »5, selon la théorie de Simone de Beauvoir.
Conclusion
En tant que romans écrits par une femme écrivain, Dans le jardin de l’ogre et Chanson douce donnent des portraits très divers des personnages féminins. Dans les trois chapitres précédents, nous avons éclairé la condition du corps féminin sous trois aspects : le corps féminin régulé ; le corps féminin enfermé ; le corps féminin dans diverses relations, soit la relation entre père et fille, mère et fils, mère et fille, ainsi que mari et femme.
En premier lieu, les corps des personnages féminins sont régulés extérieurement par la société et les stéréotypes. D’abord, le corps féminin est régulé dans l’apparence. Les apparences des personnages féminins sont très différentes. Mais il existe toujours des qualités très louées chez elles : la beauté, la minceur et la vitalité des apparences, considérées comme des caractéristiques féminines obligatoires. En outre, pour entrer plus facilement dans le monde public, notamment pour entrer dans la vie professionnelle, les femmes sont exigées de s’équiper de certaines caractéristiques déféminisées-masculines à l’instar de s’habiller des vêtements neutres. D’ailleurs, les personnages féminins dans ces deux romans sont obligés de vivre sous la régulation intérieure de l’instinct influencée et modelée par le jugement social. D’un côté, c’est l’instinct maternel : on leur demande d’être responsables et d’avoir un amour maternel infini pour leurs enfants ; de l’autre côté, c’est l’instinct sexuel : les femmes subissent plus au moins des refoulements de leurs désirs sexuels, elles sont obligées d’être innocentes et passives à l’égard de la sexualité.
参考文献(略)