本文是一篇法语论文代写,笔者首先回顾了字幕、翻译中的文化因素和文化因素翻译(CSIS)的研究,以便为我们的分析提供参考,特别是CSIS的定义和分类、翻译策略以及影响翻译的因素。在此基础上,我们对两部中国电影《超越群山》和《我的声音》所组成的语料库进行了分析,得出了CSIS的翻译策略。最后,将我们的分析结果与Pedersen的观察结果相结合,我们可以总结出汉语文化特异性字幕翻译的总体趋势,无论是在时间和总体策略方面,还是在影响因素方面。
Chapitre I Cadre théorique de l’étude
1.1 Le sous-titrage et la traduction
On entend par sous-titrage l’activité qui consiste à fournir une transposition écrite du matériel oral dans les œuvres audiovisuelles.21 Selon Shuttleworth et Cowie, il s’agit d’un processus dans lequel des « synchronized captions » (sous-titres synchronisés) sont fournis pour les dialogues dans le cinéma et la télévision.22 Le sous-titre, texte résultant de cette activité, est généralement projeté en surimpression en bas de l’image. Du point de vue linguistique, nous distinguons le sous-titrage en deux catégories : le sous-titrage intralinguistique et le sous-titrage interlinguistique.23 Le sous-titrage intralinguistique est vertical dans le sens où il consiste à « take down » (mettre par écrit) ce qui se transmet oralement, mais toujours en la même langue. Cela a deux fonctions : d'une part, assurer l’accès des personnes sourdes ou malentendantes aux informations audiovisuelles et, de l'autre, faciliter l’apprentissage des langues pour les étrangers. Pourtant, ce qui nous intéresse dans la présente étude, c’est l’autre catégorie de sous-titrage à savoir celui interlinguistique. Il s’agit, cette fois-ci, d’un processus diagonal, parce que les messages sont non seulement transformés de l’oral en écrit, mais aussi d’une langue source à une langue cible, et c'est ici que la traduction entre en jeu.
En pratique, l’activité du sous-titrage interlinguistique peut concerner un processus bien complexe. Pour fabriquer des sous-titres, nous devons d’abord repérer et découper le dialogue original en fragments afin de fournir ensuite à chacun de ces fragments un sous-titre en langue cible qui apparaîtra de manière synchrone avec l’original. Et pour finir, il faut également incruster les sous-titres à l’image à l’aide de logiciels, tout en tenant compte de la lisibilité et de l'esthétique. De plus, des modifications seront effectuées sur les sous-titres pour des raisons techniques ou socioculturelles. Dans le cadre de notre étude, nous nous concentrons plutôt sur le travail de traduction que sur les efforts techniques au cours de ce processus de sous-titrage. Force est donc de signaler que lorsque nous parlons du sous-titrage dans le présent mémoire, nous ne traitons que de la phase de traduction dans le sous-titrage interlinguistique.
1.2 À propos de la théorie culturelle de la traduction
La traduction telle que nous la connaissons aujourd'hui a subi de profondes transformations au cours des dernières décennies. Les avantages technologiques, géographiques, politiques et économiques ont consolidé le rôle du traducteur et l'importance de la traduction, alors que, du fait de la mondialisation, la communication interculturelle est devenue une partie imminente de la vie quotidienne. La recherche d'un cadre théorique plus complet a conduit à la nécessité d'enrichir la traduction avec des idées et des théories d'autres disciplines. Dans ce contexte, une attention particulière devrait être accordée à l'analyse du « tournant culturel » dans le domaine de la traduction.
Dans les années 1990, Susan Bassnett, dans son livre Translation Studies, a attiré l'attention du monde de la traduction sur le contexte culturel et historique des textes et offert quelques aperçus sur les facteurs culturels qui affectent la traduction et les stratégies de traduction utilisées31. Cela a incité d'autres chercheurs à prêter attention au contexte culturel, politique et historique des textes traduits. Lefevere a reconnu que « les traducteurs fonctionnent dans une culture donnée à un moment donné »32 et que la façon dont ils perçoivent leur culture et se perçoivent eux-mêmes contribue grandement à la façon dont ils traduisent. Ce tournant culturel a remis en question les théories et les normes antérieures, offrant de nouvelles perspectives sur les impacts culturels sur la langue. Mais Susan Bassnett affirme que la collaboration entre les études de traduction et les études sur la culture n'est pas un résultat surprenant, compte tenu de leurs programmes similaires33. La langue est le cœur de la culture et la traduction est comme une sorte de « chirurgie cardiaque », donc le traducteur ne peut pas isoler la langue de la culture.
Chapitre II Analyse sur les stratégies de traduction des différents types de CSIs
2.1 Choix du corpus
Afin d’analyser les stratégies de la traduction des CSIs dans le sous-titrage des films, nous avons choisi deux films chinois comme corpus, à savoir Au-delà des montagnes de Jia Zhangke et So Long, My Son de Wang Xiaoshuai. Les versions sous-titrées en français des deux films sont toutes disponibles sur CANAL+.
2.1.1 Présentation des deux films
Le film Au-delà des montagnes est sorti en 2015 et So Long, My Son quatre ans après. Ils sont réalisés respectivement par Jia Zhangke et Wang Xiaoshuai, deux des figures de la fameuse « sixième génération » de cinéastes chinois qui ont développé un cinéma politique ancré dans les réalités du pays. Ces deux films ont été conçus dans un style réaliste, ayant pour but de constituer une image réelle de la société chinoise en développement.
L’histoire d’Au-delà des montagnes couvre une période de vingt-six ans divisée en trois époques. Tout commence en 1999 quand Tao, une jeune fille de Fenyang, est courtisée par ses deux amis d’enfance, Jinsheng et Liangzi. Tao choisit d'épouser Jinsheng, qui est relativement plus riche, et Liangzi décide de partir tenter sa chance dans d’autres villes. En 2014, Liangzi, qui est tombé malade du fait de son travail au fond de la mine, retourne à Fenyang avec sa famille. Entre-temps, Tao a connu la rupture de son mariage et le décès de son père, et de plus, elle se sent impuissante de voir ses liens avec son fils se relâcher au fur et à mesure. La dernière partie du film se déroule en Australie dans un futur imaginaire, en 2025. Daole, le fils de Tao, doit réapprendre le chinois qu’il a déjà oublié et il garde seulement des souvenirs très vagues de sa mère. Malgré son attachement à elle, il ne sera jamais retourné dans son pays natal. Ce film nous a subtilement montré les vicissitudes de la vie des petits peuples derrière les énormes changements de la société chinoise. Selon les critiques de Télérama, « Jia Zhang-ke met en scène une glaciation progressive des rapports humains, une "éclipse" des sentiments, sur fond de matérialisme, de technologie et de migrations sans fin. »
2.2 Stratégies de traduction des différents types de CSIs
Notre procédure d'analyse se résume comme suit : d’abord, nous dresserons une liste de tous les CSIs qui se trouvent dans le dialogue et dans d’autres éléments discursifs des deux films, ainsi que celle de leurs traductions correspondantes dans les sous-titres français. Les CSIs qui seront inclus sur la liste sont tous propres à la culture chinoise et n'existent pas dans la culture française ou revêtent des fonctions ou des connotations différentes dans celle-ci. Force est de signaler que chaque CSI ne figurera qu'une seule fois sur la liste, sauf s’il est traduit d’une manière différente. Autrement dit, un CSI traduit de deux manières différentes sera enregistré deux fois.
Ensuite, nous déterminerons, parmi les neuf démarches examinées dans le chapitre précédent (à savoir l’adaptation, la généralisation absolue, la généralisation limitée, l’omission, la création, la transcription, le calque, l’explicitation et l’équivalent officiel), celle qui a été adoptée pour traduire chaque CSI.
Finalement, suivant une typologie que nous proposerons pour notre corpus et en fonction de leur sens dans le contexte, les CSIs seront classés en quatre grandes catégories : les noms propres, les appellations et les titres, les éléments politiques et sociaux, ainsi que les particularités linguistiques. Ces catégories seront à leur tour divisées en sous-catégories, qui seront abordées au fur et à mesure de notre analyse. Cette classification ne se prétend pas exhaustive et ne s'applique qu'à la présente étude. Son but est d’examiner si le type de CSI exerce des influences sur le choix des stratégies de traduction par le traducteur.
Chapitre III Stratégies de traduction et facteurs d’influence : une analyse globale ............ 65
3.1 Stratégies de traduction ponctuelles .................................... 65
3.1.1 Démarches ciblistes ......................... 65
3.1.2 Démarches sourcières ........................... 68
Conclusion ......................................... 80
Chapitre III Stratégies de traduction et facteurs d’influence : une analyse globale
3.1 Stratégies de traduction ponctuelles
3.1.1 Démarches ciblistes
Les démarches ciblistes comprennent la généralisation absolue, l’adaptation, la généralisation limitée, l’omission et la création.
La généralisation absolue a pour effet d’effacer les connotations culturelles du CSI source par une reformulation universellement accessible. Elle est la démarche la plus utilisée par Duhamel Muller dans sa traduction des CSIs. Effectivement, en simplifiant le contenu lexical des CSIs à traduire ou/et en modifiant leur configuration syntaxique, cette démarche permet de préserver le sens essentiel des CSIs et ainsi de fournir des traductions plus compréhensibles et plus concises. Par conséquent, la généralisation absolue constitue une solution envisageable pour rendre plus accessibles les CSIs pas très bien connus par le public cible, ainsi que pour des problèmes liés aux contraintes spatio-temporelles du sous-titrage. Certes, l’emploi de cette démarche risque d’entraîner une perte des connotations culturelles, mais cela peut parfois être compensée par le contexte ou d'autres canaux sémiotiques comme le son et l'image. En ce qui concerne la généralisation absolue et les types de CSIs, dans notre corpus, cette démarche a été employée dans le traitement de tous les types de CSIs, notamment ceux qui présentent des particularités linguistiques et des éléments politiques et sociaux. Par exemple, les noms propres (noms de personne et de lieu) peuvent être remplacés par des noms communs de catégorie, et les noms communs peu familiers au public cible par leurs hyperonymes qui sont dépourvus de connotations étrangères.
Conclusion
L’objectif du présent mémoire consiste à examiner la traduction des éléments culturels (CSIs) dans le cadre du sous-titrage du film chinois en français, ainsi qu’à analyser les stratégies de traduction des sous-titres et les facteurs ayant des influences sur le choix des stratégies du traducteur.
Pour atteindre cet objectif, nous avons d’abord passé en revue des études portant sur le sous-titrage, l'aspect culturel dans la traduction, et la traduction des éléments culturels (CSIs), de manière à établir des points de repère pour nos analyses, notamment en matière de définition et de classification des CSIs, de stratégies de leur traduction, ainsi que de facteurs ayant des influences sur celle-ci. Sur cette base, nous avons mené une analyse sur un corpus composé de deux films chinois, Au-delà des montagnes et So Long, My Son, qui nous a permis de dégager les stratégies de traduction des CSIs. Finalement, en combinant les résultats de notre analyse avec les observations de Pedersen, nous avons pu être en mesure de résumer des tendances générales de la traduction en sous-titrage des spécificités culturelles du chinois en français et ce, à la fois sur le plan des stratégies ponctuelles et globales, et sur celui des facteurs d’influence.
La présente recherche a répondu à deux questions principales : (1) Quelles stratégies peuvent être adoptées pour traduire les éléments culturels dans le cadre du sous-titrage des films chinois vers le français ? (2) Quels facteurs peuvent exercer des influences sur les choix des stratégies de traduction dans ce contexte ? Voici nos réponses à ces deux questions :
参考文献(略)